Cette petite chienne s'appelle Zelda comme l'épouse de F. Scott Fitzgerald.
On me l'a confiée pendant 15 jours.
Dans l'un de ses livres, Houellebecq disait que les chaînes animalières étaient
les seules regardables. Zelda a la sagesse de partager son avis. Même si elle ne lui en tient pas rigueur, elle sait que le genre humain est la plus laide
des espèces animales. Sinon, pourquoi cette espèce se couvrirait-elle d'habits?
Cette réflexion me
poursuit. D'ailleurs je l'ai déjà faite dans l'un de mes romans intitulé
«L'Année où j'ai appris l'anglais»:
Si les gens
s'habillent, se changent, suivent la mode, c'est «pour fausser compagnie à leur
propre compagnie, déjouer leur identité, et oublier au travers de ce semblant de
métamorphose leur état de ver nu emberlificoté depuis des millénaires dans
toutes sortes de drapements, étoffes, dont n'importe quel voyageur
intergalactique inopinément débarqué d'une lointaine planète, horrifié,
écraserait les aspirations du talon comme nous le ferions d'une chenille
prétentieuse.»
En même temps, cher Jean-François, peut-on estimer le chien, ce meilleur ami de l'homme?
RépondreSupprimerCher Frédéric, tu pointes une contradiction. Diable! comment s'en tirer ?
RépondreSupprimerPeut-être par une nouvelle question: que vaut notre estime ?