Rien n'est moins bizarre: la poésie de Charles Bukowski est d'une même simplicité que celle de Charles d'Orléans
les dames de l’été
les dames de l’été mourront comme la rose
et le mensonge
les dames de l’été aimeront
tant que le prix à payer n’est pas
l’éternité
les dames de l’été
peuvent aimer n’importe qui ;
elles peuvent même t’aimer
aussi longtemps que la durée de
l’été.
pourtant l’hiver viendra pour elles
aussi
neige blanche et
glacial froid
et visages si laids
que même la mort
s’en détournera –
grimacera –
avant de les
emporter.
© Yves Sarda pour la traduction
française (nouvelle traduction)
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