dimanche 1 avril 2012




L'Année où j'ai appris l'anglais (Actuellement en librairie)
Ed. Zoé, coll. Zoé Poche, 252 p., CHF 10.-   8 €

Elle était une fille tout en noir, pull noir, jupe noire, et elle était ainsi insupportablement belle, comme un chat qui court le soir sur les toits entre les cheminées, réveillant sur son passage des dizaines de mythologies assoupies.


Chris, dix-huit ans, passe l’année à Cambridge, où il apprend l’anglais. Miraculeusement réchappé d’un accident de voiture, il saisit son existence à bras le corps pour explorer tous les possibles qui s’offrent à lui. En bande-son de cette quête intense, Rock Around the Clock – l’horloge qui tourne, la diabolique fuite du temps.


C’est l’âge des amitiés fondatrices : Mike, le talentueux compositeur de protest songs, Simon l’amateur de voitures anciennes, Barbara la tigresse, Harry le fragile colosse, Suliman jailli du désert saoudien, tous vibrent en écoutant les Beatles, les Stones ou Cream, au hasard des pubs, des folks blues clubs, des salles de cinéma où l’on échange des baisers brûlants, et des bals pop du mois de mai. Au printemps 1968, ils ne connaîtront rien des émeutes en France, leur révolution est ailleurs, intime, musicale. 

Toute cette bande, réunie par la grâce d’une langue étrangère, le génie d’un lieu et le jeu des illusions adolescentes, Chris sait qu’il ne l’oubliera jamais.

Car c’est aussi le temps des amours qui se cherchent. Sans même en avoir conscience, Chris s’éprend de Maybelene, dix-sept ans, découvre peu à peu le désir partagé, veut croire à l’absolu de la passion.


Derrière la souriante légèreté du propos se joue un drame doux et amer : la perte de l’enfance et le passage à l’âge adulte. Sous la plume de l’auteur, ces instants d’éternité et d’exaltation mêlés de mélancolie resurgissent avec une grâce désinvolte mais minutieusement restituée, dans l’Angleterre des sixties, au rythme d’une musique très personnelle.

Extraits de presse

Un grand charme se dégage de cette remémoration à touches légères et subtiles.
Jean-Louis Kuffer
24Heures
7 février 2006

Jean-François Duval recrée l’atmosphère des sixties à travers une mini-épopée estudiantine sensible et vibrante. Son roman est un hymne à une langue et à un pays qui l’ont fait renaître. Une suite d’éblouissements et de sons.
Claire Julliard
Le Nouvel Observateur
26 janvier 2006

Jean-François Duval signe ici une éducation sentimentale et musicale des plus alertes.
Alexandre Fillon
«Livres Hebdo»
13 janvier 2006

«Jean-François Duval a réussi un magnifique roman d'éducation, d'un ton pur, à la fois léger et grave.»
Michel Audétat 
L'Hebdo
2 mars 2006

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